Dos de la carte Michelin 1/200 000 numéro 12 de la première série (1910-1914). L'image précédente présente l'autre côté de la carte.
Michelin souhaitait avoir une carte pratique, facile à lire et surtout fiable. Pour répondre à son cahier des charges drastique André Michelin fit dessiner l'ensemble de ses cartes à partir des fonds des services des ponts et chaussées et du service vicinal. Le travail titanesque engagé en 1910 aboutira en 1913 au découpage des cartes Michelin en 47 feuilles distinctes (la 48ème apparait après guerre quand les départements d'Alsace-Lorraine reviennent à la France).
Le dessin entièrement réalisé à la main présente des caractères particuliers qui feront le succès de la carte Michelin: numérotation des routes, couleur et largeur des routes en fonction de leur praticabilité ou de leur nature, matérialisation des routes touristiques en vert, indication de distance kilométrique entre localité, signes conventionnels pour marquer les point remarquables (château, monument, église, ruine...). Autant de trouvailles bien pensées qui sont encore le socle des cartes Michelin d'aujourd'hui!
Autre point fort des cartes: le système d'ouverture en accordéon qui permet d'ouvrir, consulter et fermer la carte en un mouvement simple sans risque de mauvais pli et d'embarras pendant le trajet.